Janvier 2012 Lucas se
retire de la production.

Pour les fans c’est ressenti comme un au-revoir à leur
univers, le « créateur » ne fera plus de star wars et les deux
trilogies forment donc une œuvre complète… puisque personne ne sait encore
publiquement ce qui se prépare en coulisses.
Il est vraisemblable que tous les événements des mois
suivants sont une mise en place dans le sens de la prise de contrôle de Disney
avant l’annonce officielle.
Lucas pense qu’il aura cependant un rôle dans le Star Wars
de Disney comme Lasseter et Ed Catmull ont gardé un contrôle artistique et des
postes clef chez Pixar/Disney.
Pour l’aider à rester en contrôle comme scénariste et
« Creative Consultant », il lui faut à la tête de Lucasfilm une
personne de confiance qui lui renverra l’ascenseur une fois Lucasfilm dans le
giron de Disney. Pour lui, il est évident que Kathleen Kennedy est cette
personne.
Elle est la collaboratrice et productrice de longue date de
Spielberg. Il la connaît bien car ils ont produit les Indiana Jones ensemble.
Il la contacte pour un diner et lui annonce qu’il souhaite
lui donner Lucasfilm et relancer la machine pour de nouveaux films.
“I was pulling away, and I said,
‘Well, I’ve got to build this company up so it functions without me, and we
need to do something to make it attractive.’ So I said, ‘Well, let’s just do
these movies.’ ”
Avec Kennedy, ils se mettent d’accord sur Arndt pour le
script et Lucas commence à contacter les anciens acteurs pour les mettre dans
le secret et savoir si ils sont partants. L’écriture du script dépendra
certainement des acteurs qui seraient de retour ou non et de leurs conditions
contractuelles ou physiques.
Lawrence Kasdan (l’empire contre-attaque) est contacté comme
consultant pour l’écriture.
Spielberg, Tarantino, Del Toro et Snyder sont contactés et
ils déclinent tous pour raison de calendriers.
Mars 2012 John Carter
de Disney est un flop retentissant qui coute 200 millions de dollars sur
l’exercice annuel. Un échec qui apparaît comme un signal d’alarme : Disney
ne sait toujours pas faire (ou promouvoir) de science-fiction.

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